Maux de tête, fatigue, baisse de l'attention, pathologies respiratoires: la mauvaise qualité de l'air intérieur peut avoir des conséquences sur la santé. La région Rhône-alpes a mis en place un programme d'amélioration de la qualité de l'air dans les lycées.
12 lycées de la région ont été passés au crible. Air Rhône-Alpes, l'organisme chargé de surveiller la qualité de l'air a placé ses capteurs dans des dizaines de salles de classe. les analyses ont mis en évidence des niveaux de polluants trop élevés dans certains établissements. La cause? de mauvaises pratiques de ventilation et des matériaux et autres produits d'entretien émetteurs de substances polluantes.
Benzène et formaldéhyde
D'après Air Rhône-Alpes, "il apparait que le renouvellement de l'air n'est pas satisfaisant dans plusieurs salles de classe, au sein desquelles le taux de confinement peut parfois être élevé. Ce constat est particulièrement vérifié dans les lycées ne disposant pas de système de ventilation mécanique performant". Les concentrations en benzène dépassent la valeur guide de 2016 dans une seule classe. De même, il n'y a qu'une pièce (un CDI) qui présente des concentrations en formaldéhyde supérieures à la valeur guide de 2015.
Ventiler pourrait faire gagner un an de cours
Mais quels effets sur la santé une mauvaise qualité de l'air intérieur peut-elle entraîner? Des maux de tête, de la fatigue, une baisse de l'attention, des irritations des voies respiratoires, des allergies et dans les cas les plus graves des pathologies respiratoires. D'ailleurs une étude danoise a montré qu'un doublement du taux de ventilation dans les salles de classe augmentait les performances des enfants de 15%, soit l'équivalent d'une année d'enseignement.
Bâtiments mieux isolés...donc étanches
"Pour l'instant la qualité de 'air intérieur n'est pas un sujet de préoccupation du grand public. Pourtant on retrouve fréquemment du formaldéhyde (classé cancérigène) dans l'air et des composés organiques volatils, surtout depuis que les bâtiments sont mieux isolés, donc de plus en plus étanches", explique Géraldine GUILLAUD, qui a coordonné l'étude Air Rhône-Alpes.
Du coup, la région Rhône-Alpes a mis en place des actions de sensibilisation dans 4 lycées. Élevés et professeurs volontaires ont mené des campagnes de mesure de l'air intérieur. A l'issue de celles-ci l'organisme chargé de la qualité de l'air a interprété les résultats et accompagné dans la démarche d'information. Un site internet a même été crée (challenge.air-rhonealpes.fr). Le conseil régional a annoncé qu'une dizaine d'autres lycées bénéficieraient de ce dispositif en 2016.
Par Emmanuelle SAUTOT
Bienvenue sur le blog Suna environnement. Dans ce blog, nous vous tenons informés de l'actualité sur la qualité de l'air intérieur, qui est devenue un enjeu de santé publique et de développement durable (source OMS), mais également de la qualité de l'eau qui est tout aussi importante. Notre société vous propose des solutions pour améliorer cet air intérieur et votre eau...
vendredi 18 décembre 2015
mardi 15 décembre 2015
L'air du bureau ralentirait notre cerveau
Il vous arrive régulièrement à la fin d'une journée de travail de devoir faire des efforts surhumains pour rester concentré voire pour ne pas tomber la tête la première sur votre clavier?
Nous avons trouvé le coupable: l'air de l'open space!
L'air que nous respirons au bureau serait-il responsable de notre traditionnel coup de mou de la fin de journée? C'est ce qu'avance une récente étude menée par des chercheurs des universités de Harvard et Syracuse, et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives. Selon eux, la qualité de l'air intérieur de nos bureaux aurait un impact significatif sur nos capacités cognitives.
Les scientifiques ont notamment constaté que les personnes travaillant dans les bâtiments "verts" (respectueux des normes environnementales) et bien ventilés présentaient un meilleur fonctionnement cognitif que les travailleurs de bureaux "non-verts" et mal aérés. En cause? Le CO2 exhalé par les salariés et qui stagnerait dans l'air à cause d'une mauvaise ventilation.
"Ces résultats suggèrent que même de modestes améliorations de la qualité de l'environnement intérieur peuvent avoir un impact profond sur la performance de la prise de décisions des travailleurs" écrit l'auteur principal de l'étude Joseph ALLEN, par ailleurs directeur du programme des bâtiments sains au centre de Harvard pour la santé et l'environnement mondial.
Pour étudier l'impact de la qualité de l'air sur le système cognitif, les scientifiques ont analysé l'environnement de travail de 24 volontaires sur six jours de travail. Chacun était exposé à différents niveaux de qualité de l'air intérieur. Les résultats sont édifiants: les participants travaillant dans des bâtiments présentant un faible taux de pollution de l'air intérieur ont présenté des scores cognitifs en moyenne 61% supérieurs aux travailleurs travaillant dans un bâtiment classique.
Les résultats obtenus sont avérés dans l'ensemble des capacités cognitives sollicitées au travail: l'activité de base, l'activité appliquée, l'activité ciblée, l'orientation des tâches , la réponse aux crises, la recherche d'information, l'utilisation de l'information, l'amplitude de l'approche et de la stratégie. Une bonne raison pour sortir s'aérer l'esprit une à deux fois par jour et si possible d'ouvrir régulièrement les fenêtres de l'open space pour éviter toute pollution intérieur de l'air.
Article écrit par Charlotte ARCE
Nous avons trouvé le coupable: l'air de l'open space!
L'air que nous respirons au bureau serait-il responsable de notre traditionnel coup de mou de la fin de journée? C'est ce qu'avance une récente étude menée par des chercheurs des universités de Harvard et Syracuse, et publiée dans la revue Environmental Health Perspectives. Selon eux, la qualité de l'air intérieur de nos bureaux aurait un impact significatif sur nos capacités cognitives.
Les scientifiques ont notamment constaté que les personnes travaillant dans les bâtiments "verts" (respectueux des normes environnementales) et bien ventilés présentaient un meilleur fonctionnement cognitif que les travailleurs de bureaux "non-verts" et mal aérés. En cause? Le CO2 exhalé par les salariés et qui stagnerait dans l'air à cause d'une mauvaise ventilation.
"Ces résultats suggèrent que même de modestes améliorations de la qualité de l'environnement intérieur peuvent avoir un impact profond sur la performance de la prise de décisions des travailleurs" écrit l'auteur principal de l'étude Joseph ALLEN, par ailleurs directeur du programme des bâtiments sains au centre de Harvard pour la santé et l'environnement mondial.
Pour étudier l'impact de la qualité de l'air sur le système cognitif, les scientifiques ont analysé l'environnement de travail de 24 volontaires sur six jours de travail. Chacun était exposé à différents niveaux de qualité de l'air intérieur. Les résultats sont édifiants: les participants travaillant dans des bâtiments présentant un faible taux de pollution de l'air intérieur ont présenté des scores cognitifs en moyenne 61% supérieurs aux travailleurs travaillant dans un bâtiment classique.
Les résultats obtenus sont avérés dans l'ensemble des capacités cognitives sollicitées au travail: l'activité de base, l'activité appliquée, l'activité ciblée, l'orientation des tâches , la réponse aux crises, la recherche d'information, l'utilisation de l'information, l'amplitude de l'approche et de la stratégie. Une bonne raison pour sortir s'aérer l'esprit une à deux fois par jour et si possible d'ouvrir régulièrement les fenêtres de l'open space pour éviter toute pollution intérieur de l'air.
Article écrit par Charlotte ARCE
vendredi 6 novembre 2015
L'eau en bouteille: Vérifier le fond!
Voici ce que vous devez vérifier la prochaine fois que vous achèterez de l’eau en bouteille
Dernièrement, lors de l’achat d’eau en bouteille, les consommateurs sont priés de vérifier le fond de la bouteille, afin de protéger leur santé.
Les bouteilles en plastique marquées avec des lettres comme HDP, HDPE, PP et certaines autres, ne dégagent pas de matières toxiques dans l’eau, et les autres lettres peuvent représenter les produits chimiques dans l’eau que vous buvez.
Dernièrement, lors de l’achat d’eau en bouteille, les consommateurs sont priés de vérifier le fond de la bouteille, afin de protéger leur santé.
Les bouteilles en plastique marquées avec des lettres comme HDP, HDPE, PP et certaines autres, ne dégagent pas de matières toxiques dans l’eau, et les autres lettres peuvent représenter les produits chimiques dans l’eau que vous buvez.
Chaque marque doit marquer la teneur de la bouteille, et nous vous
offrons un peu d’aide pour reconnaître les bouteilles d’eau toxiques.
mercredi 21 janvier 2015
La qualité de l'air dans les écoles nuit-elle à la santé des enfants?
Les allergies, l'environnement: comprendre l'impact sur la santé des enfants à l'école et dans leur milieu de vie.
Tel est le titre du prochain colloque organisé par l'Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU).
Un rapport de l'OMS du 28 juillet 2014 rappelle la nécessité de protéger les enfants et les adolescents contre les risques liés à l'environnement.
Pendant la période scolaire les enfants peuvent passer jusqu'à un tiers de leur temps dans les bâtiments des écoles. Les problèmes liés aux allergies présentés par les enfants ( et le personnel) méritent donc d'être sérieusement interrogés d'une part dans la manière dont ils sont reconnus et pris en compte par la structure.
D'autre part il est important d'examiner comment l'école peut être à l'origine d'allergies.
Une enquête de l'INSERM publiée en mai 2014 révèle que l'école est une source importante d'exposition à la pollution de l'intérieur et de l'extérieur des locaux, et cela est devenu aujourd'hui un véritable problème de santé publique.
"La mauvaise qualité de l'air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants qui passent en moyenne 8h par jour à l'école. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l'air en classe.Cela permettrait de limiter les risques de développer les signes cliniques des rhinites et de l'asthme.
Cette action doit être accompagnée par une surveillance stricte de l'exposition des enfants aux polluants à la maison et à l'extérieur" conclut l'équipe de recherche.
Un décret, paru en 2011, stipule que les ERP ont l'obligation de surveiller périodiquement la qualité de l'air intérieur notamment les lieux d'accueil des moins de 6ans avant 2015.
Mais cette obligation a été abandonnée par le ministère de l'écologie. Cependant l'organisation professionnelle des organismes de prévention, d'inspection et de contrôle tierce partie (Coprec) présentent les premiers résultats d'une campagne de mesures portant sur 1500 établissements.
Son verdict est sans appel: "les résultats obtenus confirment ou dépassent les valeurs mesurées par l'observatoire de la qualité de l'air dans sa campagne pilote de 2009-2011, qui avaient justifié le lancement de la démarche".
- pour 12% des établissements, l'indice de confinement s'avère supérieur ou égal à 4, nécessitant des mesures particulières de ventilation.
- 2% d'entre eux présentent un niveau moyen de CO2 supérieur à 2.000 ppm, montrant un fort niveau de confinement.
- 13,3% des établissements présentent une concentration supérieure à la valeur guide pour le formaldéhyde.
- 50% des 4800 salles de classe contrôlées révèlent même des niveaux de pollution supérieurs à 100µg/m3, valeur limite nécessitant une action impérative et un diagnostic plus approfondi pour identifier la source de pollution exposant les enfants.
Tel est le titre du prochain colloque organisé par l'Association Française de Promotion de la Santé Scolaire et Universitaire (AFPSSU).
Un rapport de l'OMS du 28 juillet 2014 rappelle la nécessité de protéger les enfants et les adolescents contre les risques liés à l'environnement.
Pendant la période scolaire les enfants peuvent passer jusqu'à un tiers de leur temps dans les bâtiments des écoles. Les problèmes liés aux allergies présentés par les enfants ( et le personnel) méritent donc d'être sérieusement interrogés d'une part dans la manière dont ils sont reconnus et pris en compte par la structure.
D'autre part il est important d'examiner comment l'école peut être à l'origine d'allergies.
Une enquête de l'INSERM publiée en mai 2014 révèle que l'école est une source importante d'exposition à la pollution de l'intérieur et de l'extérieur des locaux, et cela est devenu aujourd'hui un véritable problème de santé publique.
"La mauvaise qualité de l'air intérieur pourrait à terme détériorer la santé allergique et respiratoire des enfants qui passent en moyenne 8h par jour à l'école. Il est donc important de maintenir une bonne qualité de l'air en classe.Cela permettrait de limiter les risques de développer les signes cliniques des rhinites et de l'asthme.
Cette action doit être accompagnée par une surveillance stricte de l'exposition des enfants aux polluants à la maison et à l'extérieur" conclut l'équipe de recherche.
Un décret, paru en 2011, stipule que les ERP ont l'obligation de surveiller périodiquement la qualité de l'air intérieur notamment les lieux d'accueil des moins de 6ans avant 2015.
Mais cette obligation a été abandonnée par le ministère de l'écologie. Cependant l'organisation professionnelle des organismes de prévention, d'inspection et de contrôle tierce partie (Coprec) présentent les premiers résultats d'une campagne de mesures portant sur 1500 établissements.
Son verdict est sans appel: "les résultats obtenus confirment ou dépassent les valeurs mesurées par l'observatoire de la qualité de l'air dans sa campagne pilote de 2009-2011, qui avaient justifié le lancement de la démarche".
- pour 12% des établissements, l'indice de confinement s'avère supérieur ou égal à 4, nécessitant des mesures particulières de ventilation.
- 2% d'entre eux présentent un niveau moyen de CO2 supérieur à 2.000 ppm, montrant un fort niveau de confinement.
- 13,3% des établissements présentent une concentration supérieure à la valeur guide pour le formaldéhyde.
- 50% des 4800 salles de classe contrôlées révèlent même des niveaux de pollution supérieurs à 100µg/m3, valeur limite nécessitant une action impérative et un diagnostic plus approfondi pour identifier la source de pollution exposant les enfants.
lundi 17 novembre 2014
Les salles de gym, est-ce une source de pollution pour notre organisme?
Vous voyez-vous avec un masque anti-pollution lorsque vous faites du sport en salle?
Une étude a été effectuée par des chercheurs de l'université de Lisbonne et de l'université de Delft en Hollande. Ils ont analysé la Qualité de l'Air Intérieur dans onze salles de gym différentes à Lisbonne au Portugal.
Cette étude démontre qu'il est préférable de s'exercer en extérieur qu'en intérieur dans une salle. En effet de nombreux niveaux de gaz ont été relevés: dioxyde de carbone, monoxyde de carbone et de l'ozone.S'ajoutent à ces gaz de fortes concentrations en particules de poussière, des substances chimiques issus des produits ménagers, de la peinture et du formaldéhyde.
Les mesures ont été effectuées sur une période d'un mois, lorsque les fréquentations des salles étaient au maximum (sortie de travail).
Les niveaux de ces polluants se sont révélés supérieurs aux standards de la qualité de l'air intérieur.
Cette surexposition peut être source d'étourdissements, de fatigue et de pensées confuses.
Précisons quand même que ces niveaux de polluants ne sont pas suffisamment élevés pour que notre santé soit en danger. Cependant l'étude conseille de s'assurer que les clubs,salles de sport/gym que l'on fréquente soient bien ventilés.
Une étude a été effectuée par des chercheurs de l'université de Lisbonne et de l'université de Delft en Hollande. Ils ont analysé la Qualité de l'Air Intérieur dans onze salles de gym différentes à Lisbonne au Portugal.
Cette étude démontre qu'il est préférable de s'exercer en extérieur qu'en intérieur dans une salle. En effet de nombreux niveaux de gaz ont été relevés: dioxyde de carbone, monoxyde de carbone et de l'ozone.S'ajoutent à ces gaz de fortes concentrations en particules de poussière, des substances chimiques issus des produits ménagers, de la peinture et du formaldéhyde.
Les mesures ont été effectuées sur une période d'un mois, lorsque les fréquentations des salles étaient au maximum (sortie de travail).
Les niveaux de ces polluants se sont révélés supérieurs aux standards de la qualité de l'air intérieur.
Cette surexposition peut être source d'étourdissements, de fatigue et de pensées confuses.
Précisons quand même que ces niveaux de polluants ne sont pas suffisamment élevés pour que notre santé soit en danger. Cependant l'étude conseille de s'assurer que les clubs,salles de sport/gym que l'on fréquente soient bien ventilés.
mercredi 5 novembre 2014
Qualité de l'air intérieur: une enjeu sanitaire mais aussi économique
Rappel: L'air intérieur est 10 à 20 fois plus pollué que l'air extérieur, et nous passons 80% de notre temps à l'intérieur dans un environnement clos.
La qualité de l'air intérieur préoccupe de plus en plus les entreprises et les collectivités.
Que faire? Comment agir?
Les allergies respiratoires ont doublé en 20ans. En France, 18 millions de personnes sont allergiques et près d'une personne sur trois est asthmatique. Nous comptons également qu'un logement sur deux doit faire face à des problèmes d'humidité. Le docteur Fabien SQUINAZI, médecin biologiste, membre du comité scientifique de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, dresse un état des lieux précis: Le coût économique est lourd, il est estimé entre 10 et 40 milliards d'euros selon l'étude. On estime à 1 milliard d'euros le coût du remboursement des médicaments contre l'asthme.
Et dans les lieux publics?
Les entreprises se sentent concernées. Est-ce lié à la réglementation?
en effet, la Grenelle de l'environnement a ainsi abouti à l'étiquetage des produits de construction et de décoration. Il y a également l'obligation de surveiller la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public, mesure qui sera progressive jusqu'en 2023.
Il ne s'agit pas seulement de mesurer ou de surveiller mais aussi de traiter les résultats si nécessaire.
La qualité de l'air intérieur préoccupe de plus en plus les entreprises et les collectivités.
Que faire? Comment agir?
Les allergies respiratoires ont doublé en 20ans. En France, 18 millions de personnes sont allergiques et près d'une personne sur trois est asthmatique. Nous comptons également qu'un logement sur deux doit faire face à des problèmes d'humidité. Le docteur Fabien SQUINAZI, médecin biologiste, membre du comité scientifique de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, dresse un état des lieux précis: Le coût économique est lourd, il est estimé entre 10 et 40 milliards d'euros selon l'étude. On estime à 1 milliard d'euros le coût du remboursement des médicaments contre l'asthme.
Et dans les lieux publics?
Les entreprises se sentent concernées. Est-ce lié à la réglementation?
en effet, la Grenelle de l'environnement a ainsi abouti à l'étiquetage des produits de construction et de décoration. Il y a également l'obligation de surveiller la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public, mesure qui sera progressive jusqu'en 2023.
Il ne s'agit pas seulement de mesurer ou de surveiller mais aussi de traiter les résultats si nécessaire.
mardi 4 novembre 2014
Qualité de l'air dans les bureaux: un enjeu sanitaire et financier!
Il faut savoir que la plupart des travailleurs passent 80% de leur temps dans un environnement "potentiellement" pollué.
Dans cette pollution nous retrouvons les moisissures, possibilité d'amiante, les allergènes mais aussi des polluants en provenance de l'extérieur comme les particules fines émises par les automobiles ainsi que ceux dégagés par l'ameublement, l'équipement informatique, les produits ménagers.
"L'exposition des salariés aux environnements intérieurs nocifs est une préoccupation croissante des entreprises" explique Fabien SQUINAZI, médecin biologiste et membre expert de l'ARCAA (Association de Recherche Clinique en Allergologie et Asthmologie).
Il précise également que même si les organisations misent sur une meilleure isolation des bâtiments, les débits de ventilation mis en œuvre dans les sociétés sont souvent insuffisants pour améliorer la qualité de l'air.
Le "symptôme du bâtiment malsain"
Denis CHARPIN, pneumo-allergologue au CHU de Marseille explique que "peu d'études ont été menées sur les allergènes dans le tertiaire.Mais il est démontré que la contamination des circuits de ventilation par des moisissures et l'excès d'humidité dans les espaces de travail représentent un grand risque pour la santé des collaborateurs."
Irritation, toux, mal de tête, difficulté de concentration, souffle court, nausée, problème de peau....tous ces symptômes ont une répercussion directe sur l'absentéisme et la productivité des salariés.
Dans cette pollution nous retrouvons les moisissures, possibilité d'amiante, les allergènes mais aussi des polluants en provenance de l'extérieur comme les particules fines émises par les automobiles ainsi que ceux dégagés par l'ameublement, l'équipement informatique, les produits ménagers.
"L'exposition des salariés aux environnements intérieurs nocifs est une préoccupation croissante des entreprises" explique Fabien SQUINAZI, médecin biologiste et membre expert de l'ARCAA (Association de Recherche Clinique en Allergologie et Asthmologie).
Il précise également que même si les organisations misent sur une meilleure isolation des bâtiments, les débits de ventilation mis en œuvre dans les sociétés sont souvent insuffisants pour améliorer la qualité de l'air.
Le "symptôme du bâtiment malsain"
Denis CHARPIN, pneumo-allergologue au CHU de Marseille explique que "peu d'études ont été menées sur les allergènes dans le tertiaire.Mais il est démontré que la contamination des circuits de ventilation par des moisissures et l'excès d'humidité dans les espaces de travail représentent un grand risque pour la santé des collaborateurs."
Irritation, toux, mal de tête, difficulté de concentration, souffle court, nausée, problème de peau....tous ces symptômes ont une répercussion directe sur l'absentéisme et la productivité des salariés.
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